Il est à souligner que le « DAAT », l’intelligence ou la connaissance, est employé pour qualifier celui qui « Sait » prier. Il s’agit du « Savoir » fondamental qui qualifie l’homme par excellence. C’est là la connaissance primordiale, indispensable, incontournable, la nécessité absolue pour l’Homme. Que vaut le savoir, la science, l’érudition si cela ne se traduit pas par le « Daat » la connaissance de la prière ?  Il convient alors que chacun investisse de son temps et de ses énergies pour, d’une part, comprendre les textes qui composent la prière et d’autre part que chacun apprenne à prier. Il ne s’agit pas uniquement de savoir lire, de réciter un texte, mais de PRIER, ce qui est toute autre chose. 

Le livre des Sacrifices, VAYKRA, s’ouvre par cet appel d’Ha-Chem à Moché, Il lui dit : Un Homme qui offrira un Sacrifice …. L’offrande n’a de valeur que par la prière qui l’accompagne, c’est l’action de poser ses mains sur la tête de la bête, d’appuyer en faisant le Vidouï, en implorant le Tout Puissant d’agréer cette offrande. Le « Alef » de Vaykra est tout petit, cet Alef  est celui de Adam avant qu’il ne se mette en prière. Ha-Chem attend, désire,  espère nos prières car c’est cela et uniquement cela qui confère à ce tout petit homme son immense grandeur, le DAAT !